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Captures de mots au jardin de Chrissette.
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3 avril 2009

Communiqué de presse dans le journal L'Alsace

Guebwiller Ensisheim Professeur et poète
Le 03/04/09 à 07:24 - Jean-Marie Schreiber

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Les poèmes de Christiane Kuhk viennent d’être publiés. Photo Jean-Marie Schreiber

Depuis quelques années, Christiane Kuhk a trouvé dans la poésie non pas un exutoire, mais une expression de soi-même enrichissante, une manière de communiquer, mieux, de communier avec l’autre, les autres, ceux qui la liront.

« Bienvenue chez Chrissette, au jardin de ma vie. Je sème des graines de bonheur en devenir de mots, récolte pétales du destin, fruits du hasard, que vos yeux, cher lecteur, arroseront de votre plus beau sourire. » C’est ainsi que s’ouvre le blog de Christiane Kuhk, professeur d’allemand au collège Victor Schoelcher d’Ensisheim, férue de littérature et poète à ses heures. Une femme poète qui vient de sortir un nouveau recueil de poésies : « Métaphorain ». Un ouvrage certes plus petit que ceux qui l’ont précédé, offre la particularité d’être entièrement en vers, en alexandrins, et, qui plus est, sous forme de sonnets, sans doute la forme la plus délicate de la poésie, puisque le sonnet se compose de deux quatrains et de deux tercets avec des rimes obligées.
Christiane Kuhk est née à Guebwiller le 30 mars 1963, fille d’un père berlinois et d’une mère silésienne qui ont choisi la France comme terre d’exil après la Seconde guerre mondiale. Elle enseigne l’allemand au collège d’Ensisheim depuis quinze ans. Mais c’est sa dernière année en Alsace. Elle a obtenu sa mutation pour l’académie de Limoges, pour raisons familiales.
Littéraire jusqu’au bout des ongles, Christiane Kuhk, qui s’est de tout temps intéressée à la poésie, fréquentait alors les sites de poésie sur le net. Elle a ainsi fait la connaissance d’une internaute de Haguenau qui lui a fait connaître un éditeur du Canada, Guy Boulianne (éditions « Mille poètes »).
À l’époque, Christiane faisait beaucoup de sport, beaucoup de footing surtout. Et puis, un pépin l’a empêchée de courir. La poésie lui a alors offert une autre évasion. Seule, elle rêvait d’amour. Et cela a donné « Amours boréales ». Se disant animiste, faisant un tout avec la nature, elle a écrit son deuxième recueil : « Secrets de fleurs ». Deux ouvrages publiés par les éditions « Mille poètes ». Avec « Parfum d’une belle de nuit », la couverture s’orne d’une image, celle d’une belle endormie, mais toujours dans les tons rouge-orangés. Avec « Metaphorain », la couverture prend de la couleur, de la quadrichromie. Preuve, sans aucun doute, de l’intérêt croissant que lui accorde son éditeur. Christiane Kuhk privilégie l’écriture spontanée : « l’énergie accumulée devait sortir ».
Ses premiers écrits sont de la poésie en prose, c’est-à-dire des vers libres, sans métrique à proprement parler, avec quand même une musicalité et du rythme dans les mots et les phrases. Quand un sujet ou une image s’imposent à elle, elle tente d’en suivre le fil du ressenti le plus loin et le plus spontanément possible.
Christiane Kuhk n’écrit pas pour l’argent. La poésie, de toute façon, ça ne paie pas. Rares sont les poètes pouvant vivre de leur plume. Elle ne court pas les salons du livre. C’est tout juste si elle vient de participer à un concours de nouvelles des Éditions du Lot.
Sa communication, ce sont ses ouvrages, disponibles uniquement sur internet. Inutile donc d’aller les chercher en librairie. Pour le moment.
Son dernier recueil, « Métaphorain » est un recueil de poèmes avec de belles métaphores sur la vie, sur l’amour. L’écriture sous forme de sonnets impose des limites contraignantes. Pour Catherine Kuhk, elles ne nuisent cependant pas à la spontanéité de l’inspiration. « Travailler dans la contrainte donne de la liberté une idée plus forte » estime-t-elle, ajoutant : « Pour moi la poésie libre s’apparente à l’eau de parfum, la classique au parfum lui même, dans toute la noblesse de sa puissance et de sa pureté. La concision force à la qualité. En cela, le sonnet offre la plus grande difficulté quant à son élaboration, mais aussi la plus belle satisfaction dans son aboutissement. »
Catherine Kuhk utilise beaucoup la métaphore, « Un bon moyen de matérialiser un concept abstrait et de le rendre visible pour tous ». Si elle parle surtout d’amour et de nature, Christiane Kuhk évite certains sujets trop consensuels, tels que la maladie, le racisme… « En effet, je refuse de voir mes créations appréciées par un simple thème fédérateur sans même que le lecteur fasse cas du contenu. C’est trop souvent le cas dans l’expression artistique populaire qui s’appuie sur des réflexes de l’inconscient collectif pour vendre des produits insipides, et je trouve cela dommageable. Je résiste à cet esprit de masse qui ne peut mener qu’à l’asservissement et l’ignorance. »
Pour en savoir davantage sur Christiane Kuhk et ses poèmes, il suffit d’aller sur son blog et de taper « Christiane Kuhk » dans n’importe quel moteur de recherche.

Jean-Marie Schreiber

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Commentaires
R
Ils sont de toutes natures, parfois drôles, tendres, qui font mal ou qui donnent de l'espoir. Mais, il faut utiliser les mots pour donner du sens à un texte, à une histoire ou pour développer un sujet.J'aime les mots qui t'encouragent à poursuivre tes rêves et tes projets d'écriture, le temps passe les mots restent.<br /> <br /> Raymond
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