11 octobre 2009
Petites merveilles IV
Ailé
Je te voudrais, l'oeil vif et perçant,
Des boucles dans les cheveux
Un sourire à damner les dieux vivants
Un leurre pour celle qui te veut.
Un miroir, une cage, un stylet d'argent
Une écritoire en bois, quelques feuillets vierges
Regarder la vie passer, enfermer le temps
Ecrire quelques vers désuets à la lumière d'un cierge
Pour celle qui saura lire dans tes yeux
Le sourire du silence
Un bout de ciel sur terre à deux
Une esquisse de septième sens.
Ange passant près de toi
Sens-le frôler tes cheveux
Et rosir en doux aveux
Taisant sa honteuse foi.
Tes souffles tièdes sous l’aile
Portant son fardeau léger
Eclatent en ribambelle
De tendresse et de baiser.
Rodes et Chrissette
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